Visites des jardins, des serres, du Muséum, de la ménagerie, jeux, buvettes, expositions...rien ne manque dans cet ancien jardin du Roi où mème les arbres ont une histoire.
C'est en plein cœur du faubourg Saint-Victor, au bord de la Bièvre qui traversait la rue Geoffroy-Saint-Hilaire, que le Jardin Royal des Plantes Médicinales vit le jour en 1635, selon un édit royal, à l'instigation de Jean Hérouard (premier médecin du roi Louis XIII) et de Guy de la Brosse (son médecin ordinaire). Le jardin est un des plus anciens organismes scientifiques en France.
Dès 1640, un enseignement y est dispensé en Français, par l'intendant (le directeur) ou d'autres docteurs en médecine, dans différentes matières : botanique, chimie, histoire naturelle. D'illustres botanistes s'y succèdent au fil des ans : les Jussieu (botanistes français), Geoffroy Saint-Hilaire (naturaliste 1772-1844), Lacépède (naturaliste 1756-1825), Cuvier (créateur de l'anatomie comparée, paléontologue 1769-1832), Haüy (fondateur de la cristallographie 1743-1822), les frères Becquerel (physiciens 1788-1878 et 1820-1891)…
Sous Louis XVI, grâce au travail de Buffon (1707-1788), et de Daubenton (1716-1800) le domaine s'agrandit, devenant un véritable centre de recherche. Bernardin de Saint-Pierre (1716-1800), l'auteur de Paul et Virginie, occupa le poste d'intendant de 1792 à 1793. En 1793, le jardin reçoit officiellement le titre de Muséum National d'Histoire Naturelle. Ses missions d'alors, " la conservation et l'enrichissement des collections, la recherche fondamentale et appliquée, l'enseignement et la diffusion des connaissances dans le domaine des sciences naturelles et humaines ", sont toujours d'actualité. Aujourd'hui encore, le Jardin des Plantes est un lieu de foisonnement des sciences naturelles : lieu d'enseignement, communautés de savants, laboratoire de recherche. ( source )